Saintes a la chance d’avoir un tissu associatif dense soutenu par des gens engagés et passionnés. Les associations ont souffert, par un choix délibéré de la municipalité sortante, d’un manque de considération et de soutien. Cela a dégradé le quotidien de la vie associative et des structures qui l’accueillent. Nous créerons un Conseil associatif, qui travaillera main dans la main avec la municipalité pour donner les réponses les plus adaptées aux préoccupations des associations. Le premier chantier sera d’assurer la sécurité, l’entretien, la mise aux normes des locaux et d’améliorer leur confort. Le deuxième chantier visera l’appui logistique.
Notre municipalité aidera avec réactivité à la remontée des doléances, au partage des salles, au montage des dossiers de financement et de projets, à la mise en œuvre des événements, au transport.
Le troisième chantier sera celui des subventions municipales. Nous comptons les rétablir et en travailler l’équité dans le dialogue. Le grand chantier en termes d’infrastructures, de création de salles, de construction d’un complexe polyvalent, sera à bâtir avec nos partenaires de l’intercommunalité. Nous fixerons des objectifs ambitieux mais réalistes grâce à l’obtention de financements croisés (Europe, État, Région, Département, ligues). Enfin, nous souhaitons impliquer et soutenir le tissu associatif dans l’animation régulière des quartiers et du centre-ville.
Contrairement à ce l’on croit communément, le statut associatif est de droit PRIVÉ. L’emprise des élus et de l’administration en général sur le fonctionnement des associations est un dévoiement de la Loi de 1901. Cette emprise est non seulement le fait d’élus, mais parfois de fonctionnaires, de salariés ou d’intérêts corporatistes, voire économiques permettant à ces derniers de bénéficier d’avantages fiscaux. Tous se servent des associations pour promouvoir leur image et favoriser le clientélisme. Pendant ce temps, la sécurité des installations ou des comptes n’est pas toujours assurée.
Si les associations gagnaient en indépendance, elles pourraient gérer elles-mêmes, dans les limites d’une enveloppe budgétaire globale communautaire (CdA), les moyens financiers et/ou matériels qui leur sont alloués par grands thèmes (sports, loisirs, social, culture, nature, etc.) au sein d’une structure coopérative collégiale (dirigeants/salariés/bénévoles/usagers/administration/élus/etc.) disposant d’un réel pouvoir de décision, car les citoyens sont les meilleurs experts de leur territoire. En cas de conflit, une instance de médiation pourrait intervenir et, en dernier ressort, le Conseil municipal. Physiquement, cette structure pourrait être installée dans une « MAISON des CITOYENS » accessible à tous les publics avec une mission allant bien au delà d’une MdA ou d’un « Conseil associatif ».
En décloisonnant les structures et en amenant les gens à travailler davantage ensemble, une dynamique nouvelle serait créée sur le territoire sans que les associations soient amenées à s’autocensurer pour servir la main qui les nourrit, ni entraîner de dépenses supplémentaires. Beaucoup de dysfonctionnements seraient ainsi évités, à l’instar des « Villes en Transition », comme Kingersheim ou Ungersheim en Alsace que j’aime citer en exemple.
Mais il y a peu de chance que les élus locaux lâchent le morceau. Si bien que rien ne changera…
Merci 😉
Bjr, suite à une erreur de manip, mon commentaire a été publié 2 fois. Pourriez-vous SVP supprimer le premier de 16h40. Merci 😉
PS votre captcha est très difficile à utiliser !